Idée reçue n°2 - La Smart City ? C’est oublier ceux qui ne maîtrisent pas le numérique !

Le numérique transforme les territoires. Mais pour une partie de la population, il exclut plus qu’il ne relie… En France, environ 15 % des habitants ne savent pas ou peu utiliser les outils numériques : c’est ce qu’on appelle l’illectronisme. (enquête de l’INSEE 2023)

Aussi, selon le CRÉDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), 1 personne sur 2 rencontre au moins un frein dans ses usages numériques.

Une Smart City qui oublie ces réalités risque donc d’accentuer les inégalités ! Et avec l’arrivée rapide de nouvelles technologies, l’enjeu d’inclusion est plus fort que jamais…

La thèse de Pascal Frucquet, soutenue par Indarra, propose une autre approche : penser la Smart City comme un projet collectif et humain, pas juste technologique.

Elle analyse chaque action publique à travers la valeur sociale qu’elle génère :

- Quelle utilité réelle pour les habitant.e.s ?

- Quels liens de confiance avec les institutions ?

- Quelles réponses concrètes aux inégalités numériques ?

Heureusement, des initiatives existent déjà dans de nombreux territoires : des conseils locaux du numérique réunissant des habitants tirés au sort, des réseaux d’acteurs de l’inclusion numérique mêlant institutions, associations et acteurs privés, ou encore des lieux d’accueil comme les Maisons France Services, et des filières de réemploi pour rendre le matériel numériques plus accessible à toutes et à tous.

De cette mise en réseau des acteurs à l’échelle territoriale peuvent naître des synergies créatrices de valeur. Mais ces initiatives ne fonctionnent que si les ressources humaines et les moyens suivent : médiateurs, partenariats, animation de réseau…

Une Smart City digne de ce nom ne laisse personne derrière !

Une thèse menée au sein de la Chaire Optima (IAE Pau-Bayonne), en collaboration avec la Chaire ETI (IAE Paris-Sorbonne), et accompagnée depuis 2021 par Indarra.