Idée reçue N°1 - La Smart City ? Ce n’est qu’une affaire de technologies !
Comme annoncé la semaine dernière, voici la première illustration de notre série. Cette dernière a un objectif simple : remettre en question, une par une, les idées reçues sur la Smart City.
Depuis le milieu des années 2000, le concept s’est répandu à grande vitesse dans les territoires, en France et ailleurs. Derrière les multiples appellations (ville intelligente, territoire connecté, ville des intelligences…), une constante : la place centrale accordée aux technologies.
Une vision dite « technosolutionniste », souvent critiquée : trop axée sur les outils, pas assez sur les usages, les habitants ou la durabilité. Mais réduire la Smart City à ses capteurs et applications, c’est passer à côté de l’essentiel.
La thèse de Pascal Frucquet, soutenue par Indarra, propose une autre lecture :
Les technologies numériques et les données massives ne sont pas des solutions toutes faites. Elles sont des leviers d’action publique, à interroger dans leur capacité à créer de la valeur publique.
Cette recherche met l’accent sur trois dimensions clés :
- les impacts économiques, sociaux et environnementaux ;
- la confiance entre acteurs publics, citoyens et partenaires ;
- la transformation concrète des organisations publiques.
L’enjeu : sortir du discours techno-centré pour penser des politiques numériques alignées avec les besoins réels des territoires, dans une logique de coopération et de confiance.
Une thèse menée au sein de la Chaire Optima (IAE Pau-Bayonne), en collaboration avec la Chaire ETI (IAE Paris-Sorbonne), et accompagnée depuis 2021 par Indarra.

