Idée reçue n°4 - La Smart City ? C’est la société de surveillance !
Tracking, partage de données non protégées… Certaines pratiques, ailleurs dans le monde, alimentent ces craintes. La peur d’une vie hyperconnectée, sous contrôle permanent, gagne du terrain. Et en France aussi, la confiance reste fragile !
D’après une récente enquête sur l’intelligence urbaine vécue, (Chaire Cit.Us) seulement 22,4 % des habitants des métropoles françaises disent faire confiance à leur ville pour utiliser les données de manière responsable.
Un paradoxe à l’heure où nos activités quotidiennes alimentent, sans même y penser, les grandes plateformes numériques. Ce constat révèle des tensions profondes :
- Entre les logiques économiques des technologies et les attentes citoyennes,
- Entre les usages privés du numérique et les finalités de l’action publique,
- Entre l’espace commun et les logiques algorithmiques.
L’enjeu pour les collectivités territoriales ?
- Se réapproprier collectivement les usages des technologies et des données.
- Renforcer la gouvernance autour d’un pacte de confiance, construit avec l’ensemble des acteurs : agents publics, habitants, opérateurs, associations, chercheurs, usagers.
C’est ce que propose la thèse, soutenue par Indarra, menée au sein de la Chaire Optima (IAE Pau-Bayonne) en collaboration avec la Chaire ETI (IAE Paris-Sorbonne).

